Tous les ressortissants français peuvent créer depuis le 1er janvier 2009 leur propre entreprise en toute facilité et célérité. Cette nouvelle donne a été rendue possible par le dispositif de modernisation de l’économie de 2008 qui intègre le nouveau régime d’auto-entrepreneuriat. Ce dernier possède des atouts non négligeables tant au niveau fiscal que social ainsi qu'au niveau des formalités de déclaration.

Le principe de l’auto-entrepreneuriat

L’auto-entrepreneuriat est un régime qui permet à un particulier de se servir de ses connaissances pour mettre sur pied une entreprise commerciale. Le but de celui-ci est de servir de compléments de revenus. L’auto-entrepreneuriat convient particulièrement en temps de crise. Le régime prévoit toutefois des plafonds de revenus. Il est de 32 100 euros pour les professions libérales et les prestations de services. Pour les professions commerciales, le plafond est fixé à 80 300 euros. Ces plafonds sont susceptibles de changement sous certaines conditions à l’instar des plafonds de l’impôt sur le revenu.

Les personnes qui peuvent devenir auto-entrepreneurs

Le statut d’auto-entrepreneur est destiné à tous les citoyens français. Le régime sied particulièrement comme revenu d’appoint pour les personnes en chômage, les jeunes et étudiants ainsi que les retraités. Les employés de la fonction publique et les personnes salariées peuvent également devenir auto-entrepreneurs s'ils le souhaitent. Pour ces derniers, il leur faut obtenir l’accord de leur employeur, surtout s'il s'agit de démarcher la même cible de clientèle.

Entreprendre les démarches

L’auto-entrepreneur n’est pas obligé d’effectuer son immatriculation dans le répertoire des métiers ou au RCS. Une inscription en ligne sur http://www.lautoentrepreneur.fr suffit. L’auto-entrepreneur est libre de stopper son activité quand il le souhaite.